Concours général (Episode 1: La menace française)
Et oui, je suis une éternelle folle de l'effort et du travail (quoi que je me soupçonne de l'avoir fait pour louper une journée de cours, mais je sais que c'est également pour m'entrainer à mon cher et tendre bac de français qui m'attend en fin d'année XD)
Bref, petit retour en arrière ... Nous sommes un certain mardi 07 mars 2006 ... Il fait froid ... Le matin est brumeux ... Et on se demande qu'est ce que je fais devant un lycée que je ne connais pas, entourée de gens que je ne connais pas et en train d'attendre je-ne-sais-quoi ...
En fait, je me suis inscrite en décembre pour faire le Concours Général des Lycées, examen volontaire et national, qui donne un certain titre honorifique si on réussi a avoir la meilleure note (moi perso, je me fais pas d'illusion, arriver premiere au niveau national alors qu'il y a les grands lycées genre Louis le Grand, Henry IV ou encore Marcelin Berthelot qui participent, hum ... XD) Enfin passons ... l'épreuve commence a 09h00 dans un lycée du département, juste avant, on rigole, on sort de quoi manger et boire, on parle ... Et l'heure fatidique arrive! Distribution du sujet, et là ... Fou rire général, tout le monde se regarde XD D'un côté, faut comprendre pourquoi, rien qu'en voyant le sujet ^^' A savourer sans relire dés la premiere ligne XD
Dans les Impostures de la poésie, essai publié en 1944, Roger Caillois écrivait:
"Je crains que le poète, poussé par la croyance qu'il est possible d'isoler la poésie et d'en offrir une sorte de parfaite condensation, ne s'expose à un grave mécompte. Il anéantit ce qu'il entend purifier. Il chasse un fantôme, une vertu qui tire sa force, son rayonnement, son existence même de la matière, fût-elle vile, qui la supporte, de façon qu'il est aussi dénué de sens de vouloir l'en extraire que d'entreprendre de peindre un sourire sans le visage, sans les lèvres où il se dessine."
Vous analyserez et discuterez ce propos dans un développement composé nourri d'exemples précis empruntés à des époques diverses de l'histoire de la poésie.
Bref, vous voyez le style, moi j'ai direct entamé mes clémentines parce que je savais pas quoi dire, 2 copies blanches rendues après la 1ère heure ... Souvenir impérissable :°)
Bref, l'épreuve durait 6 heures, j'ai quand même tenu 4 heures et fait 8 pages (vous allez me dire, 8 pages pour ne rien dire, ça sert pas à grand chose XD)
'Fin voilà, premier examen de l'année, premier fou rire et surement pas le dernier ^^'
ps: Même ma prof de français a dit que c'était du grand n'importe quoi, c'est pour dire XD